En bref

Une étude rétrospective menée au CHU de Brest montre que les syndromes coronaires aigus concernant 61 jeunes, sont souvent inauguraux (69 %) et surviennent à l'effort dans 15 % des cas; 87% sont des hommes, les antécédents familiaux (41 %), le tabagisme (87 %) la dyslipidémie (41 %) dominent les facteurs de risque mais on retrouve aussi une notion de stress (67 %) ainsi que la consommation de cannabis (23 %).

Parmi les 6116 admissions à l'unité de soins coronariens du CHU de Dijon d'avril 2008 à novembre 2011, 4 % étaient liées aux effets indésirables des traitements à visée cardiologique, qu’il s’agisse de médicament (antiarythmiques, anticoagulants, antiplaquettaires) dans 57 % des cas ou de complications à distance des défibrillateurs, pace-maker, stent, de chirurgie cardiaque ou de l'ablation par radiofréquence (43 %).

Une semaine après l'implantation, 15 % des patients considèrent que le pace-maker rend impossible la conduite ou la natation, 48 % craignent de passer par un détecteur de métaux et 12 % de dormir du coté du pace-maker. 28 % pensent, à tort, qu'ils peuvent utiliser des plaques à induction ou du matériel de soudure à l'arc et 36 % ne savent pas s'ils peuvent ou non passer une IRM.