Les données objectives concernant le dysfonctionnement sexuel chez les femmes sont plus pauvres. La part de l'organicité étant plus faible chez la femme, les études épidémiologiques sont moins parlantes, bien que certaines semblent retrouver un peu plus de dysfonctions sexuelles en cas de maladies métaboliques ou cardiovasculaires. Il est évident que comme chez l'homme, toutes les pathologies altérant la qualité de vie, l'image du corps ou imposant des horaires de soins contraignants retentissent sur la sexualité. La principale dysfonction sexuelle chez la femme est la baisse du désir sexuel, qu'on retrouve en particulier dans les pathologies endocriniennes comme l'hypothyroïdie ou la maladie d'Addison et qui régresse avec leur correction. Mais toute maladie chronique peut aussi y conduire de façon non spécifique. Les troubles de la sexualité risquent de s'auto-aggraver rapidement en l'absence d'un climat de décontraction propice au désir ou du fait des comportements d'évitement.
Dysfonctionnement sexuel au féminin : encore beaucoup d'inconnues
Publié le 18/06/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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