« Le Quotidien du Médecin » a publié, le 26 novembre 2007, un article relatant que des médecins ayant fait l'acquisition d'un appareil lampe flash, auprès de la société CPL, s'estimaient dupés : ils pensaient pouvoir en bénéficier gratuitement plusieurs mois pour, ensuite, rendre l'appareil alors même qu'ils avaient signé un contrat les engageant sur 72 mensualités.
La société CPL, gravement mise en cause dans cet article, entend faire valoir un droit de réponse, afin de rétablir la vérité.
Tout d'abord, les 433 médecins dont fait état l'article ne correspondent pas au nombre de ceux qui s'estiment dupés, mais bien au nombre de médecins qui ont fait l'acquisition d'un appareil lampe flash auprès de CPL.
Seuls quelques cas isolés font entendre leur voix pour dénigrer CPL, alors que tous les autres sont entièrement satisfaits, non seulement des qualités intrinsèques de l'appareil, mais aussi des conditions du contrat.
Les médecins à l'origine de ces critiques font croire qu'ils n'auraient pas bien compris que, en signant un contrat de location financière, prévoyant 72 mensualités de 1 000 euros environ, ils espèraient pouvoir bénéficier de cet appareil haut de gamme gratuitement !
CPL a toujours proposé ces contrats avec toute l'information nécessaire à leur compréhension et ne peut endurer que des clients puissent, par voie de presse, l'attaquer aux seules fins de nuire à sa réputation et de favoriser ainsi des sociétés concurrentes, aux pratiques déloyales.
Contrairement à ce que déclare l'article, l'appareil ne peut certainement pas coûter 10 000 à 30 000 euros car, outre son prix initial qui dépend des performances de l'appareil, s'ajoutent les intérêts du crédit, l'assurance, la formation, le service après-vente, la maintenance, la fourniture de lampes, la vitrine de présentation pour le cabinet.
Dès lors, le titre de l'article critiqué : « Des machines gratuites… à 70 000 euros » constitue en lui-même une duperie.
L'explication de cette rumeur est beaucoup plus simple.
Certains médecins pensaient à tort qu'ils pouvaient interrompre le contrat à tout moment. Les contrats ne prévoyant pas de clause de résiliation sans contrepartie, CPL ne comprend toujours pas le mauvais procès qu'on lui fait.
Les négociations durent souvent, entre la prise de contact, les démonstrations et la livraison finale, plus de deux mois. Au cours de cette période, les médecins ont toute latitude pour poser toutes les questions à CPL et soumettre le contrat à l'approbation de leur avocat ou de leur comptable. Ils ont toujours la faculté de ne pas contracter. La société CPL a reçu, suite à cet article, de nombreux témoignages de soutien, de renouvellement de confiance, ainsi que d'entière satisfaction des services apportés par notre entreprise.
NDLR – Le droit de réponse de la société CPL appelle au moins deux commentaires.
Le directeur du groupe CPL ne peut faire l'étonné devant l'article publié par «le Quotidien». Karine Piganeau l'a joint comme il est normal et lui a fait part des reproches des médecins. Elle lui a donné largement la parole comme en témoigne d'ailleurs l'article en question. Ainsi, Pierre Lajous se defend-il à plusieurs reprises et fait-il valoir, comme il est normal, ses arguments dans nos colonnes.
Après parution de cet article, M.Lajous a joint à plusieurs reprises Karine Piganeau pour lui faire grief de son «papier», en ajoutant que de nombreux médecins étaients satisfaits de ses services. A chaque fois, Karine Piganeau lui a proposé de faire témoigner ces médecins, du moins s'ils la joignaient. Nous attendons toujours. La société CPL a préféré faire publier ce droit de réponse en lieu et place des témoignages. Dommage.
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