Photo-reporter, Emmanuelle Barbaras a réalisé de nombreux reportages sur la situation des femmes en France et dans le monde. Elle s'intéresse notamment, depuis de nombreuses années, à la lutte des femmes africaines contre les mutilations sexuelles. C'est ainsi qu'elle a photographié au Sénégal l'une de ces fêtes qui accompagnent les « déclarations » solennelles des villages s'engageant à renoncer à l'excision. C'est la Déclaration de Tombacounda qu'elle a fixée sur l'objectif, celle qui a rassemblé le plus de villages (200).
Les photos, qui témoignent de l'atmosphère de libération entourant ces cérémonies, sont exposées jusqu'au 14 juillet à Paris*.
Si l'excision recule en Afrique, elle concernerait encore deux fillettes sur trois. Une dizaine de pays, dont le Sénégal, ont des lois contre les mutilations sexuelles féminines, mais leur application rencontre de nombreux obstacles. Et l'on sait qu'en France, l'excision est encore infligée à des milliers de femmes et fillettes.
* CSAO, 1, rue Elzévir, 75003 Paris.
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