L'ÉTUDE CONFIRMED, randomisée, en double aveugle, avec crossover, multicentrique, visait à comparer l'efficacité du vardénafil (Levitra 20 mg) à un autre inhibiteur de la phosphodiestérase 5, chez 1 057 hommes « tout-venant » présentant une dysfonction érectile.
De cette étude, où les partenaires étaient également interrogées, il ressort dans un premier temps une supériorité significative du traitement par Levitra sur la qualité de l'érection. Il a également été noté une satisfaction dans le rapport sexuel avec des taux moyens de pénétration réussie et une tolérance satisfaisante. Globalement, dans cette étude où le patient avait la possibilité d'exprimer sa préférence à partir d'un questionnaire, pour tel ou tel produit, le vardénafil ne s'est pas montré inférieur à l'autre inhibiteur de la phosphodiestérase 5 sur tous les items.
Dans un deuxième temps, une analyse a porté sur des hommes de l'étude présentant des facteurs de risques cardio-vasculaires et/ou métaboliques (obésité abdominale, diabète, hypertension, hyperlipidémie). Précisons que près de 70 % des hommes souffrant de dysfonction érectile sont porteurs des troubles cités.
Le degré de satisfaction.
Dans ce sous-groupe, il apparaît que le degré de satisfaction vis-à-vis de Levitra est plus important. Les investigateurs ont relevé un pourcentage plus élevé de réponses positives vis-à-vis de Levitra sur les scores évaluant le taux de pénétration réussie (SEP2), sur ceux de maintien de l'érection (SEP3) ainsi qu'au test de satisfaction de la sexualité (TSS) (12 réponses positives sur 19). La tolérance a été jugée satisfaisante. Toutes ces réponses positives étaient en accord avec celles de la partenaire.
Chez ces patients, d'autres causes sous-jacentes peuvent être à l'origine d'une dysfonction sexuelle. On relève souvent chez ces patients dyslipidémiques, hypertendus, diabétiques, avec une obésité abdominale, une association souvent fréquente de taux très bas de testostérone. Ceux-ci pourraient être à l'origine d'une baisse de la libido, d'une dysfonction érectile, de dépression, de fatigue, impliquant une altération de la qualité de vie.
Supplémentation en testostérone.
Plusieurs études, notamment European Testogel Study, ont montré l'intérêt d'une supplémentation en testostérone avec un gel de testostérone (Testogel), ou de la testostérone undécanoate injectable (Nebido). «L'impact d'une telle supplémentation, relevant les taux de testostérone, entraîne une amélioration des érections, une satisfaction sexuelle plus grande et une qualité de vie sexuelle meilleure», a souligné le Dr John Dean, secrétaire général de la Société européenne de médecine sexuelle.
Lisbonne. D'après une conférence de presse et un symposium présidé par le Pr Jacques Buvat (Lille), organisés par les Laboratoires Bayer Schering Pharma dans le cadre du 10e Congrès de la Société européenne de médecine sexuelle (ESSM).
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