C’est tranché. Le Syndicat des médecins libéraux (SML) désormais présidé par le Dr Roger Rua a décidé de boycotter la commission paritaire nationale (CPN) qui se tient ce jeudi après-midi, à la CNAM. L’ordre du jour est l’avis des syndicats médicaux sur les « principes de sélection » des praticiens qui seront sanctionnés pour des pratiques tarifaires excessives.
Ce mouvement d’humeur du SML résulte de la fermeté de l’assurance-maladie sur les sanctions, une posture jugée contraire à l’esprit de l’avenant 8, selon le SML qui a pourtant signé ce texte. « Aucun syndicat de médecins libéraux ne peut approuver un tel alourdissement de sanctions, juge cette organisation. Le SML a choisi de s’adresser à tous les confrères publiquement pour manifester sa colère et sa désapprobation. Par contre, non seulement il sera présent pour les négociations concernant les futurs avenants, mais il refusera de négocier sous la menace et dans des conditions qui s’apparentent plus à des gardes à vue qu’à un dialogue social serein. Finies les séances nocturnes sans limites ».
Le syndicat estime désormais qu’« un réel danger menace actuellement les spécialités libérales, stigmatisées pour leurs "dépassements", qui ne peuvent plus faire face aux investissements indispensables pour maintenir la qualité et la technicité de leurs actes dans le cadre strict des tarifs opposables ».
Ce durcissement du SML n’est pas une bonne nouvelle pour la CNAM qui compte notamment sur les syndicats signataires pour faire la pédagogie de l’avenant 8 et accompagner cet accord sur le terrain.
C’est tranché. Le Syndicat des médecins libéraux (SML) désormais présidé par le Dr Roger Rua a décidé de boycotter la commission paritaire nationale (CPN) qui se tient ce jeudi après-midi, à la CNAM. L’ordre du jour est l’avis des syndicats médicaux sur les « principes de sélection » des praticiens qui seront sanctionnés pour des pratiques tarifaires excessives.
Ce mouvement d’humeur du SML résulte de la fermeté de l’assurance-maladie sur les sanctions, une posture jugée contraire à l’esprit de l’avenant 8, selon le SML qui a pourtant signé ce texte. « Aucun syndicat de médecins libéraux ne peut approuver un tel alourdissement de sanctions, juge cette organisation. Le SML a choisi de s’adresser à tous les confrères publiquement pour manifester sa colère et sa désapprobation. Par contre, non seulement il sera présent pour les négociations concernant les futurs avenants, mais il refusera de négocier sous la menace et dans des conditions qui s’apparentent plus à des gardes à vue qu’à un dialogue social serein. Finies les séances nocturnes sans limites ».
Le syndicat estime désormais qu’« un réel danger menace actuellement les spécialités libérales, stigmatisées pour leurs "dépassements", qui ne peuvent plus faire face aux investissements indispensables pour maintenir la qualité et la technicité de leurs actes dans le cadre strict des tarifs opposables ».
Ce durcissement du SML n’est pas une bonne nouvelle pour la CNAM qui compte notamment sur les syndicats signataires pour faire la pédagogie de l’avenant 8 et accompagner cet accord sur le terrain.
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