Bain d'eau de javel (très) diluée contre le staphylocoque

Publié le 27/01/2012

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En cas d'infection cutanée communautaire par staphylocoque chez des enfants et adolescents, les bains à l'eau de javel diluée (un bouchon par bain, pendant 5 jours) associés à la mupirocine en intranasal et à des mesures d'hygiène semblent la solution la plus efficace. L'éradication du staphylocoque des trois sites (narines, plis axillaires et inguinaux) est plus fréquente ainsi (71%) qu'avec de simples mesures d'hygiène (linge de toilette personnel, douche quotidienne et lessive hebdomadaire des draps) associées à la seule mupirocine (56%), ou à des mesures d'hygiène associées avec la mupirocine et à des douches quotidiennes à la chlorhexidine (54%). Attention cependant, la résurgence des infections cutanées à 6 mois suggère l'existence de cofacteurs ou de recolonisations et incite à étudier de nouveaux schémas (collectif ou itératif).

L'utilisation d'un adoucisseur d'eau, dans une étude randomisée en simple aveugle menée chez 336 enfants de 6 mois à 16 ans, n'a pas modifié leur score SASSAD (échelle d'évaluation de la dermatite atopique) à 12 semaines. La dureté de l'eau est sans effet sur la dermatite atopique.

Une étude observationnelle multicentrique française menée sur 33 enfants âgés en moyenne de 5,2 mois, et atteints d'hémangiomes ulcérés, a montré qu’un traitement par propanolol permettait une guérison complète de l'ulcération en 5,7 semaines, et un contrôle de la douleur relativement rapide (14,5 jours). Le médicament était bien toléré. Une étude hollandaise portant sur les effets secondaires de ce bêta-bloquant chez 28 nourrissons de 6 mois en moyenne montre de son côté des risques d'hypoglycémie, de bronchospasme, d'hypotension, de somnolence, de constipation... « Il faut être très attentif à l'utilisation de ces produits car les effets secondaires sont fréquents, mais la balance bénéfices-risques reste favorable » conclut le Dr Smail Hadj-Rabia, dermatologue à l'hôpital Necker à Paris.

Une étude prospective menée sur 650 patients de 6 ans en moyenne s'est penchée sur l'épidémiologie des molluscum contagiosum. Les lésions sont fréquemment associées avec une dermatite atopique (43% des enfants touchés présentent des antécédents). La mise en regard du nombre de lésions et de leur récurrence avec la pratique d'activités sportives (natation ou autre), l'atteinte de l'entourage, la pratique du bain partagé et l'usage de dermocorticoïdes montre que seuls les deux derniers éléments constituent des facteurs favorisants.

Les soins capillaires chez les femmes d’origine africaine sont fréquents (défrisage à chaud ou chimique, tresses plaquées ou non...). L'alopécie de traction et l'alopécie cicatricielle centrale centrifuge en sont des conséquences possibles.