Le ministère de la Santé et l'Institut national du cancer (Inca) ont lancé jeudi la première campagne nationale de mobilisation contre le cancer du col de l'utérus. L'objectif est de sensibiliser les femmes et les jeunes filles au dépistage par frottis et à la vaccination anti-HPV (human papillomavirus), qui prévient leur apparition. S’il n'existe pas aujourd'hui de programme national de dépistage organisé, des expérimentations de dépistage organisé ont été lancées dans neuf départements (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire, La Réunion, Val-de-Marne), en plus des quatre départements pilotes ((Bas-Rhin, Haut-Rhin, Isère et Martinique), où un programme a été mis en place dans les années 1990. Ces programmes doivent permettre de toucher les femmes peu accessibles à la prévention, pour diminuer les inégalités sociales en matière de dépistage. Ils concernent au total plus de 2 millions de femmes. Le programme de dépistage organisé expérimenté dans 13 départements associe des actions de dépistage (invitation par courrier des femmes n'ayant pas fait de frottis depuis trois ans) et des actions de prévention (campagne en faveur de la vaccination).
La campagne nationale, qui sera reconduite chaque année, s'articule autour de spots radios ciblant notamment les populations immigrées. Une action en direction des jeunes filles, adaptée aux différentes tranches d'âge, a par ailleurs été lancée sur Facebook. Pour les mères, un espace d'information sur la vaccination a été ouvert sur le site de l’Inca.
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