Les données de la cohorte Timoun montrent que l'exposition maternelle au chlordécone est associée à un risque accru de prématurité (accouchement avant la 37e semaine d'aménorrhée), ainsi qu'à une réduction de la durée de la grossesse. Ces associations pourraient s'expliquer par les propriétés œstrogéniques et/ou progestagéniques de la molécule. « Mais un lien ne signifie pas causalité, explique le Pr Philippe Kadhel, gynécologue-obstétricien au CHU de Pointe-à-Pitre. Il est difficile de savoir si l'exposition au chlordécone s'ajoute à d'autres facteurs pour expliquer des taux de prématurité plus élevés aux Antilles qu'en métropole ou si c'est un facteur confondant, les personnes les plus exposées présentant par ailleurs d'autres facteurs de risques ». Sans parler d'éventuels effets cocktails avec d'autres perturbateurs endocriniens. « Nous conseillons aux femmes de privilégier l'alimentation issue des circuits certifiés, et pour leur nourrisson, l'allaitement », précise le spécialiste.
Un risque accru de prématurité
Par
Publié le 05/12/2019
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du médecin
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé