LE « SOMMET » santé à la Maison blanche n’aura donc pas débouché sur le compromis souhaité par Barack Obama. Près de sept heures durant, face aux caméras, démocrates et républicains ont campé sur leurs positions. Les premiers ont insisté sur l’urgence à élargir la couverture santé des citoyens américains, grâce à un plan coûtant 950 milliards de dollars (700 milliards d’euros) sur dix ans. Les seconds ont fustigé l’interventionnisme de l’État, et le coût pharaonique de la réforme.
L’option publique a bel et bien été abandonnée : il n’est plus question aujourd’hui de créer une caisse d’assurance-maladie publique pouvant concurrencer les assureurs privés, et faire baisser les prix. En lieu et place, Barack Obama propose une taxe sur les polices d’assurance jugées trop chères par l’État fédéral. Le président américain a également lâché du lest sur le calendrier, en proposant une entrée en vigueur de cette taxe en 2018. De quoi mécontenter son propre camp, et notamment les démocrates de la Chambre des représentants, qui, après avoir voté l’option publique à l’automne dernier, en défendent encore aujourd’hui le principe.
Le président des États-Unis est apparu en maître de cérémonie déterminé, n’hésitant pas à apporter la contradiction, point par point, aux républicains. Des terrains d’entente ont été trouvés s’agissant notamment de la lutte contre les erreurs médicales. Le fossé idéologique entre les deux camps n’en reste pas moins béant. Les démocrates n’excluent pas de recourir à la procédure dite de réconciliation, qui permet de se passer de la super-majorité au Sénat, pour faire adopter le projet de loi avant la fin mars par le Congrès. Obama a fixé un cap. Il faut parvenir « à quelque chose » dans six semaines, a-t-il insisté. Avant que ne débute la campagne pour les élections de novembre.
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