Selon la dernière revue Cochrane publiée par le groupe de chercheurs indépendants associés au « British Medical Journal », les inhibiteurs de la neuraminidase, Tamiflu et Relenza - utilisés dans le traitement préventif de la grippe chez les enfants et adultes sains bâtie à partir de 46 essais (24 000 personnes), n’entravent pas la transmission interhumaine du virus. Comparativement à un placebo, la prise d’oseltamivir (Tamiflu) diminue d’une demi-journée la durée des symptômes (de 7 à 6,3 jours) chez les adultes, et de façon plus incertaine chez les enfants. Il n’y a pas non plus d’arguments en faveur d’une réduction des hospitalisations liées aux complications de la grippe qu’ils s’agissent des bronchites, pneumonies, sinusites, otites, de l’adulte et de l’enfant.
L’oseltamivir augmente de 4 % le risque de nausées et de vomissements chez l’adulte et de 5 % chez l’enfant ainsi que le risque d’événements indésirables de type psychiatrique de 1 % quand il est utilisé à titre préventif. Au Royaume-Uni, 24 millions de livres ont été dépensées pour ce type de traitement, dont les règles d’utilisation pourraient bien être modifiées.
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents