Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a expliqué que le projet du gouvernement concernant la fin de vie consistait à « perfectionner la loi Leonetti » mais que ni lui, ni François Hollande n’avaient utilisé le mot « euthanasie », a-t-il dit dans un entretien donné aujourd’hui à Radio Fidélité, une radio associative chrétienne nantaise.
Si la loi sur la fin de vie doit être « complétée dans l’esprit du projet de François Hollande, les décisions ne pourront pas être prises comme ça : il y aura un collège de médecins et puis l’engagement de la personne concernée qui sera évidemment sa totale liberté et détermination. On connaît tous dans nos entourages (...) des situations dramatiques qui n’ont pas été complètement traitées par la loi Leonetti », a fait valoir le Premier ministre qui a souligné la nécessité d’améliorer l’information aux familles dans les hôpitaux. « Les soins palliatifs existent et ne sont pas toujours développés partout dans les mêmes conditions. Donc, il y a toute une série de progrès que l’on peut faire et qui doivent respecter la dignité de la personne et, en tout état de cause, sa libre détermination », a-t-il ajouté.
« Je ne sais pas s’il faudra une loi », a également indiqué Jean-Marc Ayrault. « Il y aura de toute façon, sur ce sujet comme sur d’autres, une concertation. Nous écouterons tous les points de vue, c’est bien le moins pour des sujets d’une telle gravité ».
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