Le 3 février, les députés ont adopté une proposition de loi actant une « trajectoire de baisse » des doses maximales d'additifs nitrés dans la charcuterie. L'interdiction n'a pas été retenue. Le texte a été remis dans la foulée au Sénat, qui ne s'est pas encore prononcé.
Il prévoyait initialement une interdiction par étapes des additifs nitrés d'ici à 2025, mais a été réécrit en commission, sous la houlette de Julien Denormandie, alors ministre de l'Agriculture, qui souhaitait attendre l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).
Début juillet, l'agence a publié un rapport d’expertise collective où elle écrit : « la réduction de l'utilisation des nitrites et des nitrates aussi bas que raisonnablement possible peut être envisagée à la condition impérative de prendre des mesures pour maîtriser le risque de contamination bactérienne par d’autres moyens ».
Disparition de Philippe Tesson : l'hommage de Richard Liscia, ancien directeur de la rédaction
Rencontres de la cancérologie française
Exosomes tumoraux circulants : vers une nouvelle génération de biopsie liquide ?
Le scandale Orpea, la 4e année d’internat, la Dr Marie Patouillet… Ce qui a marqué les médecins en 2022
PMA refusée par une gynécologue : un couple franco-albanais saisit l'Ordre des médecins et la Défenseure des droits