LE CONTRÔLEUR général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, demande « aux pouvoirs publics de réfléchir sérieusement à un plan de développement de la psychiatrie publique », un secteur en « graves difficultés ». Ces difficultés tiennent notamment « à des problèmes cruciaux d’effectifs », a-t-il expliqué devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, à propos du projet de loi réformant l’hospitalisation d’office, dont les députés ont achevé lundi l’examen en deuxième lecture. « J’y ai déjà fait allusion devant vous l’année dernière, a-t-il dit, je suis obligé d’y revenir, car je crains qu’à cet égard, la loi qui est ici votée soit porteuse de plus d’illusions que de réalités ». Le contrôleur général a aussi souligné les difficultés pour une personne hospitalisée sans son consentement « à assurer sa défense ». Selon lui, l’accès au juge est « illusoire, parce qu’elle (la personne) est mal informée et qu’elle n’a pas les moyens matériels d’y accéder ».
Psychiatrie publique
Le plaidoyer du contrôleur Delarue
Publié le 27/05/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8972
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