Ça s’est passé en fin de semaine dernière. Un triste fait divers. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2015) a perdu son rapporteur « maladie », Christian Paul. Le texte est ainsi une des premières victimes avérées du mouvement des députés socialistes frondeurs (signalons qu’il perd aussi dans la bataille deux de ses « porte-parole », Jean-Marc Germain et Gérard Sebaoun).
Même si l’on a appris dès lundi que le député socialiste de l’Isère et médecin neurologue Olivier Véran remplacerait Christian Paul au pied levé, cette péripétie politique, qui intervient à quinze jours du passage du PLFSS en commission des Affaires sociales, fait un peu désordre. Car « Paul-le-frondeur », qui « rapportait » sur le volet assurance-maladie du PLFSS depuis maintenant deux ans, connaissait son sujet ; il savait dans l’hémicycle répondre à l’opposition y compris sur des points très techniques.
Sa « liberté » reconquise sur le budget de la Sécu, il en a fait un usage immédiat en regrettant que « Bercy maintienne le débat sous cloche » ou en dénonçant le rôle de « chambre d’enregistrement » dans lequel serait cantonné le parlement.
On souhaite joyeux courage à Gérard Bapt, député socialiste de Haute-Garonne, qui reste, lui, rapporteur général du texte.
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