Les institutions sanitaires américaines, les National Institutes of Health, lancent la première étude à grande échelle sur la prévention du diabète de type 2 chez plus de 2 500 sujets prédiabétiques âgés de plus de 30 ans. Les premiers résultats de cette étude multicentrique randomisée en double aveugle, baptisée D2d (en anglais pour multiyear Vitamine D and Type 2 Diabetes study) sont attendus d’ici 4 ans.
L’étude a pour objectif d’évaluer les bénéfices de l’administration d’une dose quotidienne de 4 000 UI de vitamine D par rapport à la consommation standard adulte de 600-800 UI par jour.
Des visites de contrôle sont prévues deux fois par an chez l’ensemble des participants. Depuis la prescription en forte augmentation ces dernières années, les études observationnelles prêtent à la vitamine D une réduction de 25 % de la survenue du diabète de type 2 sans que cet effet ne soit validé dans un essai clinique.
L’administration de vitamine D serait un moyen particulièrement peu coûteux et accessible de contrôler la progression d’un des plus grands fléaux sanitaires de ce siècle.
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