Une centaine de personnes a manifesté hier à Paris à l’appel de l’Association des paralysés de France (APF) pour alerter sur la situation financière dramatique de trois services d’aide à domicile en Île-de-France. « Les Services d’Auxiliaires de Vie de Nanterre (92) et de Pantin (93) ainsi que le Service d’Accompagnement et d’Aide à Domicile (SAAD) de Choisy-le-Roi (94) connaissent des situations financières dramatiques », selon l’APF. « Nous voulons que les conseils généraux permettent de maintenir ces services » demande Patricia Choquet, une responsable francilienne de l’APF.
Les services d’aide à domicile associatifs souffrent depuis environ trois ans de problèmes financiers, les départements fixant des tarifs trop bas par rapport au prix de revient des services. Par exemple, la Prestation de compensation du handicap (PCH) finance l’aide à domicile à hauteur de 17,59 euros de l’heure alors que le prix de revient de cette heure est au minimum de 25 euros pour l’association, a expliqué Patricia Choquet.Les trois services les plus en difficulté cumuleraient entre 200 et 300 000 euros de déficit par an depuis trois ans, selon la responsable de l’APF, qui estime que ces services pourraient mettre la clé sous la porte. Celui de Nanterre emploie 27 personnes pour 42 usagers, celui de Choisy-le-Roi 33 personnes pour autant d’usagers.
Le gouvernement précédent avait débloqué 50 millions d’euros pour venir en aide aux services les plus en difficulté mais l’enveloppe est insuffisante, estime l’APF. Début avril, la fédération de l’Aide à domicile en milieu rural du Finistère (ADMR 29) en déficit financier a été placée en liquidation judiciaire. Une délégation a été reçue au ministère des Affaires sociales, a indiqué une porte-parole de l’APF.
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