Les particules fines liées à la pollution atmosphérique et à la densité du trafic seraient associées à un risque d’hypotrophie fœtale et de réduction du périmètre crânien à la naissance. Telles sont les conclusions inquiétantes de la méta-analyse européenne ESCAPE (European Study of Cohorte for Air Pollution Effects), menée chez plus de 74 000 parturientes et coordonnée par l’équipe Inserm grenobloise de Rémy Slama. Selon les auteurs, l’exposition, pendant la grossesse, à une concentration en particules fines de l’air augmentée de 5 µg/m3 par rapport aux normes majorerait de 18 % le risque d’hypotrophie (poids de naissance‹2 500g). Ces effets sur la croissance fœtale pourraient même se faire sentir pour des concentrations inférieures aux normes européennes qui sont actuellement de 25 µg/m3. En attendant que les mécanismes physiopathologiques soient mieux connus et que des normes plus exigeantes ne soient formulées, des conseils de bon sens peuvent toujours être prodigués aux femmes enceintes.
HYPOTROPHIE FŒTALE
La pollution, facteur de risque Abonné
Publié le 19/12/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9290
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