Les autorités sanitaires américaines font de la vaccination HPV une de leurs priorités, estimant que 92 % des cancers liés aux papillomavirus humains pourraient être évités.
« Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d'agir rapidement pour améliorer le taux de vaccination », a déclaré Brett Giroir, ministre adjoint à la Santé américain, qui souhaite atteindre 80 % de couverture vaccinale dans son pays.
Selon un nouveau rapport des centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l'origine de 34 800 cas de cancer en moyenne chaque année outre-Atlantique entre 2012 et 2016.
Les autorités sanitaires américaines recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés contre les HPV avant l'âge de 11 ou 12 ans.
La moitié des adolescents (51 %) américains ont reçu actuellement l'ensemble des 2 doses recommandées. En France, le taux de vaccination des filles était à moins de 20 % en 2017, quand l'objectif affiché est d'atteindre 60 %. L'ouverture de la vaccination HPV aux garçons est en cours de réflexion à la Haute Autorité de santé (HAS), dont dépend la Commission technique des vaccinations.
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents