Le débat sur la violence scolaire doit être mené de front avec celui sur la discrimination et la différence, estime Éric Debarbieux. « Les signes victimaires sont parfois stupides », comme la couleur des cheveux, la présence d’un handicap ou le fait d’être bon élève, rappelle-t-il. Mais « le profilage » de l’agresseur ou de la victime, « très peu opérant », pourrait conduire à la stigmatisation ou à la culpabilisation, une forme de « double peine » de la victime. « En revanche, il faudrait peut-être profiler les adultes protecteurs », note le spécialiste. Car un des principaux facteurs de risque d’être victime de violences, « c’est la surprotection parentale ». Il ne faut toutefois pas laisser passer des signes d’alerte tels que la tristesse, l’enfermement sur soi ou le mutisme. « C’est un métier horrible que d’être parent », conclut le spécialiste.
Attention à la surprotection parentale Abonné
Publié le 31/03/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8935
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