Inquiet de la présence d'amiante dans de nombreuses écoles, un collectif* regroupant des associations, des syndicats et des associations de parents d'élèves souhaite rencontrer le ministre de l'Éducation nationale et lui demande un « réel plan d'action » afin de prévenir les risques d'exposition et leurs effets potentiels.
Cette sollicitation fait suite aux conclusions d'une enquête des Inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST), remis au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du ministère de l'Éducation au printemps. Cette enquête porte sur 175 écoles publiques du premier degré visitées au cours de l'année scolaire 2017-2018.
Selon Cyril Verlingue, président de l'association Urgence Amiante Écoles, 88 % d'entre elles ont été construites avant l'interdiction de l'amiante en France en 1997. « Ce qui oblige normalement les collectivités territoriales propriétaires de ces bâtiments à établir un diagnostic technique amiante (DTA). Or, 46 % des établissements visités ne disposent pas de DTA. Et, pour les 54 % qui en ont un, sa qualité laisse à désirer et sa mise à jour, pourtant obligatoire, est prévue par seulement 9 % des propriétaires des bâtiments », a-t-il dénoncé.
* FCPE, FERC CGT, FSU, Sud Éducation Union syndicale Solidaire, UNL, Andeva, Association des victimes de l’amiante, Association Henri Pézerat, Ban Asbestos France, Comité anti-amiante Jussieu, Urgence Amiante Écoles, Urgence santé Brassens, Association des victimes de l’amiante dans les locaux de l’éducation des Bouches-du-Rhône.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé