Laboratoire d’idées d’inspiration libérale, l’Institut Montaigne propose de supprimer le numerus clausus des études de médecine.
Dans un rapport intitulé « accès aux soins : en finir avec la fracture territoriale », le « think tank » juge cet outil « incapable de réguler véritablement le nombre de professionnels » de santé et « inefficace pour résoudre le problème de [leur] inégale répartition sur le territoire, principal obstacle à l’égalité d’accès aux soins ».
Un besoin en augmentation
Dans les dix prochaines années, « le temps médical disponible devrait baisser de 20 % du fait du vieillissement des médecins, de la multiplication des tâches administratives, de la féminisation de la profession et de l’évolution des modes de vie des professionnels », souligne l’Institut. De fait, « le besoin en médecins ne va faire qu’augmenter ».
Le numerus clausus est un mécanisme contraignant de régulation incompatible avec l’évolution d’une profession qui recèle un « véritable gisement d’emplois hautement qualifiés », concluent les membres du cercle de réflexion.
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