Le prix Nobel de médecine 2016, et les 8 millions de couronnes suédoises qui l'accompagnent (un peu plus de 830 000 euros), ont été attribués au Japonais Yoshinori Ohsumi, par le comité Nobel qui a récompensé la découverte de l'autophagie, le processus qui permet à la cellule de dégrader une partie de son propre cytoplasme.
Né en 1945 dans la ville de Fukuoka, le Pr Ohsumi a publié en 1993 un article dans lequel il décrivait ce processus pour la première fois. En étudiant plus particulièrement les levures, il a identifié une centaine de gènes plus particulièrement chargés de réguler les étapes de l'autophagie : de la formation de l'autophagosome à la fusion avec une vacuole d'autoendocytose, en passant par l'activation des enzymes chargées de la dégradation des organelles.
Ce processus est impliqué dans les mécanismes de protection de l’organisme contre le cancer, dans l'embryologie, et dans la réponse au stress. En juin dernier, le Pr Oshumi a reçu le prix Paul Janssen pour cette même découverte.
Maladie de Charcot : les troubles du sommeil précéderaient l’apparition des symptômes moteurs
Recherche
Cohorte ComPaRe : cinq ans d’enseignements tirés des patients
Traiter l’obésité pédiatrique améliore la santé cardiométabolique à long terme
Moins d’épisiotomies ne signifie pas plus de lésions des sphincters de l’anus