« Les analyses réalisées à Bondy comme à Lille [lire ci-XXXXXX] posent sérieusement question de faire évoluer les modalités de dépistage. Qualifier le diabète gestationnel [DG] précoce sur une seule glycémie à jeun supérieure à 0,92 g/L surévalue probablement le risque d’hyperglycémie. Peut-être serait-il judicieux de faire une seconde glycémie à jeun, et/ou de pratiquer systématiquement une hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) ? Il faut en tout cas sûrement mieux stratifier le risque, puisque bon nombre de DG précoces n’évoluent pas vers un DG tardif », commente le Pr Emmanuel Cosson (Bondy).
« Par ailleurs, il faudrait explorer le bénéfice du traitement. Un bon tiers des femmes à DG précoce vont être très tôt mises sous une insulinothérapie dont l’intérêt reste à prouver dans cette situation. Un projet hospitalier de recherche clinique national a été déposé à cette fin, annonce la Pr Anne Vambergue, du CHRU de Lille. Cet essai va tester prospectivement dans une étude randomisée multicentrique la prise en charge ou non des diabètes gestationnels précoces. »
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