Il est des idées de génie. Roland Mehl, pharmacien et journaliste, a eu celle de créer le prix Galien. Mais quelle mouche l’a piqué ?
« Au moment où la communication concernant le médicament n’était pas suffisamment développée, explique au « Quotidien » l’Académicien de pharmacie, il me paraissait utile de trouver une possibilité de faire connaître les avancées de la recherche pharmaceutique et de promouvoir une industrie qui était l’une des premières du monde. Il existait un prix Nobel de physique et un de chimie, deux sciences complémentaires mais individualisées. En revanche, la recherche en pharmacie était intégrée dans le prix Nobel de médecine. J’ai alors réfléchi sur la manière dont il était possible de mettre en valeur l’innovation en matière de médicament. J’ai proposé une réflexion au directeur d’un des journaux auquel je collaborais, Pharmacie mondiale. »
Peu à peu, ont été mis au point un règlement et un protocole de communication pour promouvoir la recherche thérapeutique. Avec des principes intangibles : un jury incontestable, avec des chefs de services hospitaliers en contact quotidien avec les molécules en développement, une absence de conflit d’intérêt et de toute promotion commerciale, une présentation des candidatures avec des dossiers complets reprenant les données de l’AMM, une procédure de vote très codifiée…
« Le 1er prix Galien, raconte Roland Mehl, a été remis le 7 juin 1970. Le jury, qui comprenait dix professeurs chefs de services hospitaliers des différentes spécialités cliniques dont deux membres de l’Institut, avait décerné ce premier prix Galien à une molécule innovante à l’époque, un antibiotique antituberculeux, la rifampicine, choisie parmi six dossiers présentés. »
Dr E. de V.
« Au moment où la communication concernant le médicament n’était pas suffisamment développée, explique au « Quotidien » l’Académicien de pharmacie, il me paraissait utile de trouver une possibilité de faire connaître les avancées de la recherche pharmaceutique et de promouvoir une industrie qui était l’une des premières du monde. Il existait un prix Nobel de physique et un de chimie, deux sciences complémentaires mais individualisées. En revanche, la recherche en pharmacie était intégrée dans le prix Nobel de médecine. J’ai alors réfléchi sur la manière dont il était possible de mettre en valeur l’innovation en matière de médicament. J’ai proposé une réflexion au directeur d’un des journaux auquel je collaborais, Pharmacie mondiale. »
Peu à peu, ont été mis au point un règlement et un protocole de communication pour promouvoir la recherche thérapeutique. Avec des principes intangibles : un jury incontestable, avec des chefs de services hospitaliers en contact quotidien avec les molécules en développement, une absence de conflit d’intérêt et de toute promotion commerciale, une présentation des candidatures avec des dossiers complets reprenant les données de l’AMM, une procédure de vote très codifiée…
« Le 1er prix Galien, raconte Roland Mehl, a été remis le 7 juin 1970. Le jury, qui comprenait dix professeurs chefs de services hospitaliers des différentes spécialités cliniques dont deux membres de l’Institut, avait décerné ce premier prix Galien à une molécule innovante à l’époque, un antibiotique antituberculeux, la rifampicine, choisie parmi six dossiers présentés. »
Dr E. de V.
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