Jusqu'à présent, le Collège américain de rhumatologie s'était montré très prudent en ce qui concerne la prescription des biosimilaires dans l'indication du traitement des pathologies rhumatologiques, préconisant notamment d'évaluer si leur efficacité et leur sécurité sont équivalentes à celle des traitements biologiques dont ils sont censés prendre la place à moindre coût.
La position de la société savante a évolué, comme le montre leur dernier papier de positionnement publié dans « Arthristis & Rheumatology ». Les auteurs expliquent ce revirement : « maintenant que les biosimilaires ont été employés avec succès en Europe, avec des données solides soutenant leur usage élargi, et maintenant que les États-Unis sont sur le point de connaître une transition identique, le Collège américain de rhumatologie se devait de revoir sa position », écrivent-ils.
Lutter contre le scepticisme
Le collège précise que laboratoires, patients, médecins et pharmaciens devront communiquer pour alléger l'anxiété et le scepticisme qui pourraient encore entourer le passage à un biosimilaire. « Nous restons optimistes quant au fait que l'utilisation des biosimilaires va améliorer l'accès au traitement des patients, et permettra de fournir des soins de bonne qualité, avec un coût moindre », ajoutent les auteurs.
Dans un édito accompagnant ce papier de positionnement, le Dr Roy Fleischmann (université du Texas) fait part d'un certain nombre d'interrogations quant au passage aux biosimilaires : « Nous ne sommes pas tout à fait assurés que les biosimilaires se révèlent moins chers pour les patients, même s'ils sont moins chers pour l'entreprise gérant les pharmacies », prévient-il.
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