Le travail en horaires atypiques, en particulier le travail de nuit et le travail posté, expose à des risques avérés pour la santé, a confirmé l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et du travail (ANSES) dans un avis de juin 2016.
L'éventail des maladies concernées est très vaste, concernant à la fois le métabolisme, le système cardiovasculaire, la santé psychique, les cancers ou encore la grossesse. Et les mécanismes par lesquels agit la désynchronisation ne sont pas complètement élucidés.
Faisant suite à un rapport de la Société française de médecine du travail (SFMT) publié en mai 2013 sous l'égide de la Haute Autorité de santé, l'ANSES a fait état du niveau de preuves pour l'ensemble des pathologies recensées selon 4 catégories : risques avérés (troubles du sommeil, syndrome métabolique, accidents de trajet), risques probables (santé mentale, cognition, obésité, diabète…), risques possibles (dyslipidémies, hypertension artérielle, accidents vasculaires cérébraux) et autres troubles.
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