Une micropuce contraceptive implantable qui délivre 30 microgrammes de lévonorgestrel par jour, soit autant qu’une pilule microdosée, et qui dispose d’une autonomie de 16 ans. C’est ce que vient de mettre au point l’entreprise MicroCHIPS, une start-up liée au Massachusetts institute of technology (MIT).
La technologie grâce à laquelle la puce contrôle précisément la dose de progestatif à diffuser, a été mise au point dans les années 1990 par un ingénieur, le Pr Robert Langer. Ce n’est qu’en 2012 qu’il a tenté, suite à une suggestion (accompagnée du soutien financier que l’on imagine) du fondateur de Microsoft, Bill Gates, de l’appliquer au domaine de la contraception.
Sous la peau des fesses, de l’abdomen et du bras
Le dispositif décrit dans la revue MIT Technology Review est un carré de 20 mm de côté et de 7 mm d’épaisseur, relié à un réservoir de 1,5 cm de large refermé par un obturateur en alliage de titane et de platine. Le tout est conçu pour s’implanter sous la peau des fesses, de l’abdomen ou du bras.
L’appareil est télécommandé, permettant à la patiente d’interrompre sa contraception à tout moment. Les médecins pourront également ajuster les doses d’hormone progestative à distance. Ce dispositif doit encore subir les essais cliniques habituels pour évaluer sa sécurité et son efficacité. Des tests précliniques sont d’ailleurs prévus en 2015, avec pour objectif une mise sur le marché américain en 2018.
Un des principaux challenges du MicroCHIPS sera notamment d’être en mesure de garantir la sécurité et la confidentialité des informations transmises depuis et vers la puce.
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