Neuf dirigeants des principaux organismes publics de recherche ont appelé ce 27 avril « à voter contre » Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, et son programme, selon eux, « porteur de régression et de déclin sur tous les plans : économique, social, culturel et bien sûr scientifique ».
« L'élection du 7 mai prochain n'est pas jouée d'avance (...). Nous appelons à voter contre la candidature de Madame Le Pen », écrivent dans un texte transmis à l'AFP Alain Fuchs, président du CNRS, Yves Lévy, PDG de l'INSERM, Magda Tomasini, directrice de l'INED, Jean-Marc Bournigal de l'Irstea, Michel Eddi, du CIRAD, François Jacq, de l'IFREMER, Philippe Mauguin, de l'INRA, Jean-Paul Moatti, de l'IRD, et Antoine Petit, de l'INRIA.
Des idées en contradiction avec l'autonomie de la communauté scientifique
« Sur d'innombrables sujets, les migrations, la santé, l'environnement et jusqu'à l'histoire de notre pays, les idées véhiculées par le Front national sont en contradiction ouverte avec les évidences indiscutables établies par la recherche et avec la nécessaire autonomie de la communauté scientifique », écrivent-ils, soutenus par la Conférence des présidents d'universités (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI) et la Conférence des grandes écoles (CGE).
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