En janvier 2013, le magazine « Capital » distinguait, si l’on peut dire, 200 personnalités pour leur pouvoir de nuisance et leur capacité de blocage.
Plusieurs professionnels de santé figuraient dans cette liste arbitraire de « torpilleurs de réformes » dont le Dr Michel Chassang, président de la CSMF, Emanuel Loeb, président des internes de l’ISNIH, ou encore le Dr Catherine Mojaïski, présidente de la Confédération nationale des syndicats dentaires.
Le jeune président des internes était mis à l’index par le mensuel pour sa résistance acharnée à toute atteinte à la « sacro-sainte » liberté d’installation. « Et tant pis pour les déserts médicaux », grinçait Capital.
Emanuel Loeb répond dans le dernier numéro. Le jeune psychiatre affirme qu’il est « erroné d’écrire que nous [le syndicat des internes] ne sommes pas attentifs à la question des déserts médicaux ». « Nous sommes en effet mobilisés sur le sujet et avons réalisé une étude internationale sur la démographie médicale », ajoute l’interne de Caen qui souligne que cette étude prouve justement l’échec des mesures coercitives dans les pays de l’OCDE. Il faut favoriser l’« installation éclairée » des professionnels dans les zones sous-dotées, réaffirme le président des internes.
« Soyez assuré que l’ISNIH mettra tout en œuvre pour... bloquer une réforme qui mettrait en péril notre système de soins universel et égalitaire permettant un accès aux soins juste et équitable pour tous sur l’ensemble du territoire », conclut Emanuel Loeb dans son droit de réponse à « Capital ».
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