Sur « France Culture », ce lundi, dans le cadre d'une matinale « spéciale Psy », l'écrivain et psychanalyste Michel Schneider s'est employé à décrypter la Une du « New Yorker » montrant le président élu Donald Trump comme un gamin sur une voiture de manège.
Sa chronique n'est pas sans rappeler le dossier que « le Quotidien » consacrait en juin au milliardaire qui n'était encore que candidat. « Et si Trump était fou ? », nous interrogions-nous alors ; de même Michel Schneider constate que le 45e président des États-Unis, « petit pervers polymorphe », « enfant roi », « paranoïaque », « narcissique extrême »… constitue « à lui seul un vrai DSM5 ».
Il va plus loin cependant en interrogeant « l'inconscient collectif qu'incarne désormais » Trump. « La folie de Trump n'est-elle que l'image kitch ou l'écho bruyant de la folie banale et sourde de l'Amérique ? », se demande Michel Schneider qui met Freud dans l'isoloir et relève que « dans l'inconscient, nous sommes tous plus ou moins racistes, pleins de haine pour le voisin, de peur face à notre semblable comme à notre dissemblable » et ajoute : « Aujourd'hui, enfants tout-puissants, la moitié des électeurs américains lance à l'autre et au monde : je vous emmerde. »
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