En Angleterre et en Irlande du Nord, des centaines de milliers d’employés du service public de santé britannique (NHS), à l’exception des médecins et dentistes, ont été appelés à observer un arrêt de travail de quatre heures ce lundi pour protester contre le refus du gouvernement de leur accorder une hausse de salaire. Ces hausses « sont inabordables et menaceraient la qualité des soins délivrés aux patients », avait justifié ministre de la Santé, Jeremy Hunt, en mars.
Cet argument est jugé inadmissible par les syndicats face aux performances de l’économie britannique, attendue en croissance de plus de 3 % en 2014, et aux sacrifices consentis ces dernières années.
« Refuser d’accorder une augmentation aussi dérisoire que 1 % montre dans quelle estime ce gouvernement tient les salariés de la santé », affirme le secrétaire général du syndicat UNISON, Dave Prentis.
Malgré la grève, le ministère de la Santé ne semble, pour l’heure, guère disposé à plier. Il se dit en revanche « prêt à rencontrer les syndicats » pour rendre « plus équitable » le système de rémunération de la NHS.
Ce mouvement social rarissime, inédit depuis 1982 et les années Thatcher, intervient à seulement sept mois des élections législatives. Créé en 1948, le NHS (National Health Service) compte plus de 1,2 million d’employés.
Expérimentations et innovation
Système de santé : petit à petit, l'article 51 fait son nid
Ils racontent leur combat de médecins
Tous unis contre le Covid !
Vaccination des plus de 75 ans : Doctolib, Keldoc et Maiia dans les starting-blocks pour gérer la prise de rendez-vous
Covid-19 : le remboursement du test salivaire EasyCov validé