Le laboratoire Teva est donc blanchi, il n’y a plus d’affaire de furosémide/zopliclone... Circulez, il n’y a plus rien à voir. Arrêtons-nous pourtant sur cette histoire emblématique d’une atmosphère empoisonnée. La diabolisation systématique a payé : à peine une rumeur débute-t-elle que le laboratoire incriminé est aussitôt suspecté, accablé de tous les maux, de tous les soupçons, lynché médiatiquement avant même que d’être jugé, comme pour Servier hier et Teva aujourd’hui. On compte déjà les morts… même s’ils se révèlent finalement sans rapport avec l’affaire. Dans ces moments économiques si difficiles que nous connaissons, le bouc émissaire est plus que jamais indispensable à nos gouvernants : des mois de « mariages pour tous » ont repoussé jusqu’aux vacances l’indispensable débat économique et la diabolisation des industriels permettra sans nul doute de faire passer de nouvelles baisses des prix des médicaments, alors que nos industriels n’en peuvent plus et qu’ils alignent plan social sur plan social.
L’attitude des pouvoirs publics dans ce domaine en dit plus que tout discours : qui a vu notre médiatique ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, sur le terrain des industriels ? Au contraire, elle prend bien soin de ne jamais les rencontrer… Seul l’impétueux ministre du redressement industriel le fait mais quel est son pouvoir ? Décidément le « pharmaceutique bashing » a un effet nocebo.
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