Stoppées net au printemps par le confinement, les dépenses de santé ont enregistré une nette hausse en juillet, notamment dans les hôpitaux publics et les laboratoires de biologie médicale, a indiqué le 24 août la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
La ruée vers les tests de dépistage du coronavirus se traduit dans les chiffres : les remboursements d'analyses médicales ont bondi de 31 % par rapport à juillet 2019.
Les dépenses des établissements publics de santé, souvent décalées de quelques mois par rapport aux soins, affichent pour leur part une croissance de 13 %, ce qui pourrait correspondre à la vague épidémique de mars-avril.
Les indemnités journalières ont également progressé de 13 %, signe du reflux des arrêts de travail depuis leur envolée du mois d'avril (+86 %).
À l’inverse, des professions de santé qui s'étaient retrouvées à l'arrêt fin mars sont sorties du marasme, comme les dentistes (+7 %) et les médecins spécialistes (+5 %).
Certaines restaient toutefois encore en léger recul, comme les généralistes (-3 %) et les kinés (-5 %).
Dans l'ensemble, les dépenses (corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 6,9 % par rapport à juillet 2019, pour le deuxième mois consécutif (+6 % en juin).
La tendance sur douze mois est revenue à 2,1 %, contre 1,6 % au plus bas en mai, encore loin des 3,1 % atteints en février, juste avant la crise sanitaire.
(Avec l'AFP)
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