La démission « pour raison de santé » de Geneviève Fioraso du gouvernement, officialisée mercredi dernier au conseil des ministres, pourrait avoir une incidence sur l’avenir politique du Dr Olivier Véran.
La loi prévoit en effet que Geneviève Fioraso, 60 ans, puisse retrouver son siège de députée de l’Isère dans un délai d’un mois (à partir du 4 avril). Dans ce cas, son suppléant élu aux élections législatives de 2012, Olivier Véran (PS), perdrait son siège à l’Assemblée nationale. Rapporteur du premier volet du projet de loi (sur la prévention), il pourrait défendre le texte en commission à partir du 17 mars mais seulement pendant quelques jours dans l’Hémicycle si ce texte est effectivement examiné en séance plénière à partir du 31 mars.
À moins que l’ex-secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur ne démissionne également de son mandat de députée, ce qui entraînerait une législative partielle dans la première circonscription de l’Isère, celle anciennement d’Alain Carignon (UMP), ravie à la droite par Geneviève Fioraso en 2007.
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