À lire les infos dont nous disposons actuellement, l’affaire du Mediator semble se dégonfler. Où sont les milliers de morts annoncés dans une presse grand public plus friande de scandales que de vérités ? Où sont les dizaines de milliers de « blessés », porteurs de valvulopathie, demandant réparation ? Loin de nous l’idée de nous réjouir car chaque mort est toujours en trop.
Il est certes trop tôt pour conclure, mais force est de constater, comme le fait « le Parisien » du 3 octobre, que la demande de réparation reste pour l’instant en deçà de ce qu’on pouvait imaginer et que, à ce jour, les indemnisations restent extrêmement limitées.
Notre propos n’est ni d’exonérer le Laboratoire Servier de ses responsabilités éventuelles, ni de regretter la remise en perspective de ce qui apparaîtra ou non, après le procès, comme un scandale sanitaire où devraient être clairement établies les responsabilités diverses.
L’examen des dossiers soumis au collège d’experts ne progresse que lentement et l’on ne peut espérer y voir plus clair que lorsque ceux-ci auront tous été examinés.
Il reste que les dommages collatéraux persistent, à savoir une image désastreuse de l’industrie pharmaceutique, de nos agences, de nos experts, voire des médecins prescripteurs, et qu’il sera long le chemin du retour de la confiance dans l’opinion publique.
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