La toute récente élection de Philippe Tcheng à la tête du Leem (Les entreprises du médicament) et le départ du précédent Président Patrick Errard remettent en lumière le rôle de ce syndicat. Il a été au centre de la campagne qui a précédé cette élection : doit-il se limiter à des actions centrées autour de sa raison d’être, le médicament, ou doit-il être un acteur à part entière de l’organisation de la santé en France ?
Il faut à cet égard saluer l’action de Patrick Errard qui a su nouer avec les pouvoirs publics une relation de confiance. Les grandes questions en débat depuis des années : délais des essais cliniques, accès au marché des médicaments innovants, assouplissement des règles d’ATU, révision des notions de SMR (Service Médical Rendu) et d’ASMR (Amélioration du Service Médical Rendu) ont reçu, à l’occasion de la réunion du CSIS (Conseil Stratégique des Industries de Santé) en présence du premier ministre des assurances fortes formulées par Edouard Philippe lui-même. Espérons que ces engagements soient tenus.
Il reste à Philippe Tcheng qui a largement contribué à la construction de ces mesures, à poursuivre la relation constructive instaurée avec les Pouvoirs Publics et la reconquête de l’opinion publique française qui, tout en faisant très largement confiance au médicament, persiste à diaboliser une industrie pharmaceutique pourtant à l’origine de la plupart des innovations thérapeutiques.
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