Le groupe Pierre Fabre annonce une restructuration d’envergure

Publié le 09/12/2014
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Crédit photo : AFP

Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre a annoncé ce mardi le lancement d’un vaste plan de restructuration pour « sauvegarder la compétitivité » de son pôle pharmaceutique en difficulté. Baptisé « Trajectoire 2018 », ce projet se traduira par une réduction d’effectifs de 551 personnes d’ici à 2016.

Le groupe fait valoir dans un communiqué que son plan stratégique vise « en première priorité à sauvegarder la compétitivité de la branche pharmaceutique afin de rééquilibrer économiquement les activités du groupe ». Constatant que sa branche pharmaceutique est « aujourd’hui très fragilisée » en raison à la fois d’une R&D « insuffisamment productive » et d’une « perte importante d’activité en France » liée aux baisses de prix des médicaments, le laboratoire explique que, dans le même temps, sa branche dermo-cosmétique, qui pèse pour 55 % du chiffre d’affaires, s’inscrit « dans une dynamique de croissance soutenue » et apporte « l’essentiel des résultats du groupe ».

Dans ce contexte, le plan Trajectoire 2018 doit transformer et recentrer la pharmacie autour d’aires thérapeutiques « mieux ciblées » (oncologie, neuropyschiatrie et dermatologie). Le groupe poursuivra aussi ses activités dans la santé grand public.

La réorganisation porte sur la R&D avec des effectifs qui passeront de 948 à 653 d’ici à 2016, soit un solde négatif net de 272 personnes (255 en France) en tenant compte des vacances et créations de postes.

Le plan prévoit parallèlement une réduction des effectifs commerciaux en France pour « adapter la taille des réseaux à la réalité du portefeuille produits ». Ce volet se traduira par des effectifs passant de 928 à 547 d’ici à 2016, soit un solde négatif net de 279 personnes.

Pierre Fabre indique que les effectifs de R&D resteront concentrés en Midi-Pyrénées (Toulouse, Oncopole, Castres, Gaillac) et en Haute-Savoie (Saint-Julien-en-Genevoix). La direction assure que son objectif sera de « limiter au maximum les départs contraints », en misant sur la mobilité interne et externe et les reconversions, et en « compens(ant) les emplois supprimés en R&D par des offres de reclassement » dans les activités en croissance, en priorité en Midi-Pyrénées.


Source : lequotidiendumedecin.fr