Pour Christian Lajoux , « le CAPI (Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles) constitue une brèche dans le triptyque médecin-médicament-malade. Le LEEM adhère sans réserve à toute la partie prévention du CAPI, mais nous sommes gênés par les objectifs de prescription de médicaments anciens qu’il contient. Nous ne rejetons pas totalement le CAPI, mais nous sommes inquiets des recommandations qu’il contient et qui pourraient facilement être interprétées comme une volonté de tourner le dos à l’innovation thérapeutique. Nous sommes partisans d’une démarche qui dirait qu’à qualité égale, il faut utiliser au mieux les ressources de la sécurité sociale. Mais il ne faudrait pas que ce qui est moins cher se traduise par une perte de chance pour le patient. Globalement, Le LEEM adhère aux démarches médicoéconomiques, mais le CAPI n’est pas de la médicoéconomie. C’est une démarche volontariste de réduction des coûts de santé. Il n’y aura sans doute pas de rationnement des soins, mais le principe même, tel qu’il est construit, peut amener un certain nombre de médecins à faire le choix entre le prix d’un médicament et son efficacité thérapeutique, pour réaliser ses objectifs. Il faut donc que ces médecins qui ont souscrit à des objectifs de performance individuelle le fassent savoir à leurs patients ».
« Le CAPI, un risque de perte de chance pour le patient »
Publié le 15/06/2009
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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