« C'est très important de travailler avec un interprète pour comprendre ce que le patient nous dit à travers sa plainte et ses symptômes et ne pas passer à côté du diagnostic (certains peuvent se plaindre de maux de tête… pour une dépression, par exemple). L'interprète permet aussi d'expliquer le traitement (durée, effets secondaires, etc.) et d'améliorer l'alliance thérapeutique et l'adhésion du patient.
Recevoir un patient en consultation avec un interprète n'est pas que du bon sens ; il est préférable de se former, pour apprendre à travailler autrement. Mais l'on est plus efficace ensuite dans la compréhension de la problématique du patient. Et que les hospitaliers n'hésitent pas à en parler à leur direction : même en période de restriction budgétaire, certaines sont à l'écoute ! »
(4) Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital Avicenne (APHP), université Paris 13, référent du centre régional psychotraumatismes (CRP) de Paris.
Masques et gestion du Covid : pas de faute de l'État, dit le Conseil d'État, qui rejette des demandes d'indemnisation
Nicolas Palierne (sociologue) : « Le généraliste est une clé pour repérer le mésusage de l’alcool au féminin »
Hors les murs, les chiens d’assistance
Dr Hélène Rossinot : « Il faut absolument libérer la parole autour de la douleur »