Les séances de psychanalyse font figure d'exception à la règle du silence qui pèse sur l'argent. « Cette question est abordée dès lors qu'on pose le cadre thérapeutique avec le patient », explique la philosophe, psychanalyste et directrice de recherche Elsa Godart.
« Le paiement est nécessaire, afin que le patient, qui dépose une parole à l'adresse du psychanalyste, ne se sente ni en dette, ni coupable, poursuit-elle. On s'arrange selon la situation sociale du patient (étudiant, chômeur…). Même les enfants que je vois me "paient" en dessin ».
Le possible remboursement de certaines psychothérapies pourrait-il remettre en cause le rôle de l'argent ? Pas selon Elsa Godart. « Ce n'est pas parce qu'un patient se fait rembourser en partie qu'il ne paie pas ».
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval