Les séances de psychanalyse font figure d'exception à la règle du silence qui pèse sur l'argent. « Cette question est abordée dès lors qu'on pose le cadre thérapeutique avec le patient », explique la philosophe, psychanalyste et directrice de recherche Elsa Godart.
« Le paiement est nécessaire, afin que le patient, qui dépose une parole à l'adresse du psychanalyste, ne se sente ni en dette, ni coupable, poursuit-elle. On s'arrange selon la situation sociale du patient (étudiant, chômeur…). Même les enfants que je vois me "paient" en dessin ».
Le possible remboursement de certaines psychothérapies pourrait-il remettre en cause le rôle de l'argent ? Pas selon Elsa Godart. « Ce n'est pas parce qu'un patient se fait rembourser en partie qu'il ne paie pas ».
Le Dr Ugo Ricci, généticien criminologue, passionne l’Italie
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales