La loi du 7 juillet relative à la bioéthique ouvre le droit de donner ses gamètes à un majeur nullipare. « Il se voit alors proposer le recueil et la conservation d’une partie de ses gamètes ou de ses tissus germinaux en vue d’une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation », dit la loi. Cette disposition qui n’a pas fait consensus au Parlement devait permettre d’élargir le cercle des donneuses, alors que l’âge moyen du premier enfant est de 30 ans, et ouvrait le chemin à l’autoconservation par convenance. Mais le décret d’application n’est jamais paru. Dans une note de 2012, l’ABM pointait plusieurs inconvénients dont l’assimilation de l’autoconservation à une compensation en nature au don ou l’éventualité de problèmes psychologiques pour des donneurs nullipares qui n’auraient jamais d’enfants. Les discussions autour de l’anonymat des donneurs et les polémiques autour du mariage pour tous rendent encore plus hasardeuse la parution prochaine du décret, quatre ans après la loi.
L’ouverture du don aux nullipares, ou l’autorisation de l’autoconservation non médicale dans la loi Abonné
Publié le 30/03/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9399
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