Pas facile pour Nicolas Revel de défendre le dossier médical partagé (DMP) devant les 500 médecins, industriels et professionnels de la santé réunis au congrès CHAM*, ce vendredi, à Chamonix.
À l’instar de l'hôte des lieux, le Pr Guy Vallancien, le monde de la santé se demande pourquoi, depuis son lancement en 2004, le DMP est encore treize ans plus tard en phase d'expérimentation, qui plus est réduite à neuf départements. « Et pendant ce temps-là, les pharmaciens ont fait le leur (DP) tout seuls », a pesté l'urologue parisien.
Invité à rendre des comptes au secteur en sa qualité de directeur général de l'assurance-maladie (CNAM), désormais en charge du dossier, Nicolas Revel a joué la carte de l'humilité : « J'ai la chance et la malchance d'avoir récupéré la responsabilité du DMP. J'espère qu'on va réussir à faire quelque chose. »
Le patron de la CNAM a défendu la nécessité d'un pilotage national sur le sujet. « Un assuré peut ouvrir un DMP en ligne. C'est tout de même pas mal d'avoir la CNAM pour faire ce travail », a-t-il expliqué.
L'expérimentation sur neuf départements devrait quant à elle être suivie l'année prochaine dans les autres départements, a ajouté le DG de l'assurance-maladie.
* Convention on health analysis and management, dont « le Quotidien » est partenaire.
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