Le virus Ebola qui a déja fait 77 morts ces dernières semaines inquiète de plus en plus les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), qui réunit 15 pays de la sous-région, a demandé l'aide de la communauté internationale pour lutter contre cette épidémie de fièvre hémorragique. La Cédéao s'est dit «fortement préoccupé» et a qualifié l’épidémie de «sérieuse menace pour la sécurité régionale» ainsi que «fléau» dont la prise en charge nécessite «une réponse régionale».
Pour l’heure, alors qu’il n'existe aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola, seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l'expansion de l'épidémie, comme l'installation de centres d'isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes. Aucun autre cas n'a pour l'instant été détecté dans les quatre autres Etats frontaliers de la Guinée que sont la Côte d'Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Mais l'épidémie prenait vendredi de l'ampleur en guinée, la capitale Conakry, jétant désormais touchée. Le délai d'incubation de la maladie provoquée par Ebola (deux à 21 jours) ne permet pas d'écarter la présence d'individus contaminés dans les pays voisins.
Selon les autorités sanitaires de Guinée, le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, a été véhiculé par des chauves-souris dans ce pays. Il peut aussi l'être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc. Il se transmet ensuite entre humains par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
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