La santé publique, après deux ans de pandémie, au-delà des déclarations d’intention, ne s’impose pas comme une priorité. Au-delà de la réduction des inégalités de santé, slogan brandi par tous les gouvernements, elle est confondue dans les prestations des deux intervenants au sein d’un concept plus large, celle de la politique de santé. Le Dr François Braun, représentant santé d’Emmanuel Macron, évoque ainsi l’organisation d’une grande concertation où l’État donne le cap. La traduction est ensuite déclinée au niveau des territoires, des bassins de vie « grâce à une concertation entre les élus, les soignants, les soignés ». « Le dépistage, la prévention devient alors l’affaire de tous ». Pour le Dr Patrick Barriot, représentant de Marine Le Pen, la première mesure urgente serait de revaloriser tant sur le plan financier qu’universitaire les infirmières. Dans la foulée, une loi grand-âge et autonomie serait enfin votée. Enfin un Grenelle de la santé serait lancé. Il aurait vocation à compléter un Ségur de la Santé trop hospitalo-public centré.
Pour autant les deux représentants s’accordent sur l’importance à décliner les objectifs de santé à l’échelle des départements, des bassins de vie. Il n’y aura pas donc de confrontation entre deux visions totalement divergentes.
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