« 100 000 morts de l'amiante annoncées, 21 ans d'instruction pour en arriver là ! C'est un véritable naufrage de l'institution judiciaire et un énorme scandale », ont déclaré les associations Andeva et Fnath* qui représentent les victimes de l'amiante. Elles ont réagi contre la décision publiée par Le Monde du parquet de Paris de demander la fin des investigations dans plusieurs enquêtes pénales concernant l'amiante. Quelle justification donne le parquet ? Selon les magistrats, les poursuites pénales ne sont pas possibles si l'on ne peut pas définir précisément la date à laquelle l'exposition à cette matière toxique a commencé. Les non-lieux qui pourraient être potentiellement prononcés concernent une vingtaine de dossiers instruits au pôle de santé publique de Paris, dont celui de la société Eternit, premier producteur français d'amiante-ciment. Les premières plaintes ont été déposées en 1997. A ce jour, aucun procès n'a eu lieu en France.
* Association nationale des victimes de l'amiante (Andeva) et la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (Fnath).
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal
L’instabilité chromosomique pourrait prédire la réponse à la chimiothérapie
Pour perdre du poids, le jeûne intermittent est équivalent aux régimes hypocaloriques