Agonistes sérotoninergiques des récepteurs 5-HT2A, 5-HT1A et 5-HT2C, les psychédéliques semblent avoir un intérêt certain en psychiatrie. Ils comprennent la psilocybine (issue de champignons hallucinogènes), le LSD, le DMT (N-diméthyl-tryptamine) extrait de l’ayahuasca, la mescaline et leurs dérivés.
En Occident, les psychédéliques ont été découverts à la fin du XIXe siècle, avant d’être commercialisés dans les années 1950 par Sandoz, puis interdits dans les années 1970. Ce n’est qu’au début des années 2000 que la recherche a repris, orientée vers la psychothérapie assistée. Des essais sont en cours dans la dépression, l’anxiété liée à la fin de vie, les addictions, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les troubles du comportement alimentaire (TCA), les douleurs… Si les molécules sont prometteuses, des questions restent en suspens quant à leurs risques.
Les intoxications liées aux produits à base de CBD augmentent, selon l’ANSM et l’Anses
La consommation de cannabis double le risque de décès cardiovasculaire
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat