À partir du constat fait que les trois quarts des 8 500 médecins radiologues exercent en mode libéral ou mixte et que seuls un quart d’entre eux sont salariés hospitaliers, la Cour propose de revaloriser l’exercice de l’imagerie hospitalière. Comment ? « En s’appuyant sur la mise en place des groupements hospitaliers de territoire et des plateaux d’imagerie mutualisés ». Est mise en avant la volonté de renforcer la téléradiologie. Dans ce sens, la Cour recommande que « la gradation de l’offre en réseau soit organisée autour d’équipes de taille suffisante permettant de développer et de mutualiser les surspécialités, facteur d’attractivité pour les jeunes radiologues ». Ces dernières recouvrent l’imagerie cardio-vasculaire, la neuro-radiologie, l’imagerie abdominale et digestive.
Archivage
Priorité également affichée, développer le partage des informations via le développement des systèmes d’archivage numérisés. La Cour constate en effet que le partage des données entre établissements et avec le secteur libéral est loin d’être effectif en raison des problèmes d’interopérabilité. Enfin, le rapport suggère de réviser la tarification des actes d’imagerie. Car la base de détermination des forfaits techniques n’a pas été revue, la Cnam « ne s’étant pas donné les moyens depuis dix ans de mesurer l’évolution des coûts objectifs des cabinets libéraux ». Et les sages de la rue Cambon de déplorer la hausse de la dépense totale de 40 % depuis 2010.
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