La douleur aiguë est un motif fréquent de consultation en médecine générale. Selon une enquête menée début 2017, « un MG voit environ 36 patients par semaine pour douleur aiguë », indique le Dr Bertrand Legrand, généraliste à Tourcoing. Malgré cela, « nous avons finalement assez peu de médicaments à notre disposition », souligne le Pr Phillipe Bertin (Limoges), surtout depuis le retrait du marché des spécialités à base de dextropropoxyphène en 2010.
Dans ce contexte, Ménarini a lancé Skudexum®, première et seule association fixe de tramadol (75 mg) et d’un AINS, le dexkétoprofène (25 mg) commercialisée en France. Il est indiqué chez l’adulte dans le traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère nécessitant une association de tramadol et de dexkétoprofène.
Cette association agit sur différents mécanismes de la douleur, avec un effet au niveau du SNC grâce à la double action du tramadol (action opioïde et effet monoaminergique) et au niveau périphérique grâce au dexkétoprofène.
Synergie d’action Grâce à ces caractéristiques, Skudexum® permet, en un seul comprimé, une prise en charge des douleurs aiguës modérées à sévères répondant au concept de l’analgésie multimodale. Issue de l’anesthésie, cette approche consiste à associer des antalgiques de modes d’action différents et complémentaires, voire synergiques. Cette stratégie « permet de mieux contrôler la douleur avec des doses moindres pour chaque molécule », explique le Pr Bertin.
Plusieurs études de phase III ont montré que le soulagement procuré par Skudexum® est supérieur à celui des principes actifs individuels administrés à la même dose (25 mg pour le dexkétoprofène) ou à une dose plus élevée (100 mg pour le tramadol) et plus rapide que celui observé avec du tramadol 100 mg. Côté tolérance, aucun effet indésirable non identifié antérieurement avec les composants seuls n’a été mis en évidence avec cette association. Les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été des vomissements, des nausées et des sensations vertigineuses.
Skudexum® est disponible depuis avril. Il n’est pas encore remboursé mais la Haute Autorité de santé lui a accordé un SMR important. Des négociations sont en cours pour fixer le prix officiel.
Biogaran investit les biosimilaires Biogaran va lancer en septembre Truxima® (rituximab), le 1er biosimilaire d’anticorps monoclonal en onco- hématologie, après avoir obtenu l’AMM européenne en février. C’est le second biosimilaire mis sur le marché par l’entreprise après Remsima® (infliximab), un anti-TNFα utilisé en immunologie. Développé pour être similaire à un médicament biologique déjà existant, un biosimilaire a des propriétés physiques, chimiques et biologiques très semblables au produit de référence et ne doit pas montrer de différences cliniques significatives par rapport à lui. « Il est soumis au même standard de qualité, sécurité et efficacité que les autres traitements », souligne le laboratoire. En Europe, le prix des biosimilaires est 20 à 40 % moins élevé que celui des produits de référence.
Ipsen se met aux probiotiques
Le laboratoire Ipsen accélère depuis 2016 son implantation en médecine générale et renforce son offre grand public, notamment en gastro-entérologie, avec la mise à disposition en France d’un nouveau probiotique, le Smebiocta-LP299V®. Le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la lutte contre les agents pathogènes. En cas de dysbiose, le changement d'écosystème fragilise les parois intestinales et favorise le développement de pathologies digestives : maladie de Crohn, maladie cœliaque, intestin irritable, etc. Pour répondre à l’altération du microbiote, les probiotiques constituent une aide non négligeable. Smebiocta-LP299V® contient une souche de L. Plantarum 299V, sélectionnée pour ses qualités de survie dans le tractus gastro-intestinal, ses propriétés d’adhérence et sa capacité à coloniser durablement la muqueuse intestinale. Il améliore la diversité du microbiote après deux semaines de traitement.
42 % des parents d’enfants énurésiques pensent que leurs enfants font volontairement pipi au lit et certains ont recours à la punition. Pourtant, selon une étude italienne, cela ne fait qu’amplifier le trouble puisque l’énurésie diminue pour 59,2 % des enfants qui n’ont pas subi de punition vs 40,7 % pour les enfants réprimandés.
Source : communiqué de presse Ferring, à l’occasion de la Journée mondiale de l’énurésie du 30 mai 2017
Bioderma affine la protection solaire
Parce que la sécrétion sébacée augmente de 10 % à chaque hausse de 1 degré de la température cutanée, Bioderma propose un nouveau soin solaire effet « peau nue ». Photoderm Nude Touch possède une très haute protection (SPF 50+) grâce à l’action de filtres minéraux UVA/UVB, une action antibrillance « oil control » de huit heures et un effet anti-imperfections par régulation du sébum.
Conférence de presse des laboratoires Ménarini
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