Selon un sondage Ifop-Alliance publié le 19 octobre par le journal La Croix, 14 % des personnes sondées ont déjà rédigé leurs directives anticipées de fin de vie. On pensait jusqu'alors que seuls 2,5 % des Français avaient accompli cette démarche. Concernant ceux qui ne l'ont pas fait, 42 % disent ignorer l'existence de ce dispositif, 16 % désirent ne pas y penser et 13 % assument volontairement de ne pas décider par avance. Enfin, 8 % des personnes sondées trouvent la procédure trop compliquée.
De fait, c'est surtout la méconnaissance du dispositif que soulignent les associations. Pour y remédier, depuis mars 2017, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) organise des soirées en région pour informer le grand public sur les directives anticipées. Ces réunions, qui ciblent la tranche d'âge 50-70 ans, récoltent un grand succès. Elles permettent de dépasser « l'incertitude grandissante qui nous touche lorsque nous vieillissons et que nous pensons à la mort », explique Véronique Fournier, directrice du CNSPFV.
Voir les prochaines réunions d'information : http://www.spfv.fr/actualites/soirees-region
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